Il y a quatre ans, Rahel Oberhummer a déposé ses valises à Roseville. Un lieu bien connu pour son escape-room, mais qui abrite en réalité bien plus que ce qu’il ne laisse paraître : accueillant artistes, plasticien·ne·s, ébénistes, musicien·ne·s et autres espaces de détente dans un décor de brocante, Roseville représente un environnement communautaire fourmillant de profils et de pratiques artistiques. Ce qui convient plutôt bien à cette artiste qui aime expérimenter et toucher à tout.
Après avoir étudié la communication visuelle, l’artiste originaire du Haut-Valais délaisse son ordinateur pour se tourner vers la matière vivante. Si ses projets ont en commun une même intention, celle d’observer les changements climatiques et les comportements de l’humain avec la nature, les médiums sont eux tout à fait imprévisibles.
« Je n’ai pas de médium de prédilection. C’est l’intention de chaque projet qui va déterminer le médium, ça me permet de toucher à tout. Et c’est à chaque fois un apprentissage complet, qui force à comprendre la matière, s’approprier de nouvelles techniques et donc beaucoup de challenges à surmonter. »