Lors d’un séjour à Berlin, elle a l’occasion de voir défiler un grand nombre d’artistes, soir après soir, et le déclic se fait. Exit la perfection mensongère, Madeleine prend le parti d’oser, en choisissant l’éloge des défauts plutôt que la course aux chimères. À l’ère de l’hyperpop, qui revendique le DIY, la scène à touxtes, l’expérimentation sonore et l’esthétique choc, la jeune femme trouve sa place.
« C’est la musique de la culture internet. Techniquement, ce n’est pas parfait, mais il y a quelque chose de très vrai dedans. Et c’est accessible à tout le monde, ce qui en fait un style universel, anti-élitiste. »